Les migraines peuvent se montrer très handicapante, dans le monde professionnel, beaucoup de personnes subissent des maux de tête, que faire quand cette affection devient trop encombrante ? Puis-je quitter mon travail pour une migraine ?
Faut-il obtenir un arrêt de travail pour une migraine ?
Dans un environnement complexe et plein de facteurs déclencheurs, le travail est une source d’inquiétude pour de nombreux migraineux. Lorsqu’une migraine surgit pendant le travail de l’employé, celui-ci peut rester à son poste si la crise est légère ou modérée, mais en cas d’incapacité de travail, les migraineux doivent arrêter leurs travaux.
- Un arrêt de travail peut être donné avec une consultation chez un médecin généraliste, ou un neurologue, sur la base d’un bilan et santé et des expériences passés du patient.
- Un jour de congé, ou un RTT peut être obtenu, c’est la pratique la plus utilisée, malheureusement.
En effet, pour la plupart, les migraineux ne se font pas suivre pas un médecin, et ne vont donc pas consulter pour des migraines. Voilà pourquoi les patients préfèrent prendre un ou plusieurs jours de congés. C’est une situation qu’il faut cependant éviter. Les migraines peuvent être diagnostiquées, et des traitements adaptés sont possibles, alors n’hésitez pas à consulter pour des maux de tête lorsqu’il vous paraisse handicapant.
L’arrêt de travail est une bonne solution pour les migraineux, il est d’ailleurs demandé par les employeurs lorsqu’un employé est absent pour cause de migraine.
Comment faire quand on a une migraine au travail ?
Si la crise apparait avant de partir au travail : l’arrêt de travail peut être engagé à l’aide d’une consultation médicale, ou un jour de congé/RTT peut être pris, comme nous l’avons évoqué dans le paragraphe précédent.
Si une migraine se présente le matin, il est préférable d’utiliser la pause du midi pour se reposer, et éviter les facteurs déclencheurs. Restez également hydraté tout au long de la journée.
Si la crise apparait en fin de journée, comme c’est souvent le cas parce qu’un patient a été exposé à de nombreux facteurs déclencheurs tout au long de sa journée, l’employé peut patienter pour quitter le bureau, et avertir son superviseur de ses céphalées. En effet, il faut communiquer avec ses collègues et ses superviseurs sur cette affection neurologique. Cela vous impacte dans votre vie personnelle, cela impacte votre vie professionnelle, donc vos collègues devraient être au courant de cela. Dans bien des cas, les chefs se montrent plus compréhensifs en cas de crises, et vous laisseront probablement partir plus tôt.
Quelques conseils pour survivre à une journée de travail avec des céphalées :
- Arrangez-vous pour éliminer un maximum de facteur déclencheurs dans votre environnement (luminosité des pièces et des écrans, hydratation, température et odeurs, stress,… ). La communication avec les collègues est importante pour mettre en pratique ces points.
- Restez bien hydraté, et utiliser votre pause du midi pour le repos
- Amenez toujours des médicaments avec vous sur votre lieu de travail : Anti-inflammatoire et/ou antalgique
Les arrêts de travail pour migraine chronique : Invalidité et aménagement
Lorsque les migraines sont chroniques, vous pouvez demander à obtenir un rendez-vous avec la médecine du travail. Votre employeur peut aussi vous imposer un rendez-vous s’il le souhaite.
Ce rendez-vous déterminera si vous êtes toujours capable d’exercer vos fonctions dans l’entreprise ou vous êtes actuellement.
- Si vous n’êtes plus capable d’assurer pleinement vos fonctions, des aménagements de postes sont disponibles. L’entreprise peut proposer des horaires flexibles, ou encore des taches et du matériel adapté. Un dossier de Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé peut être engagé pour formaliser cela (RQTH). Une pension sera reversée au migraineux si l’aménagement de poste induit des pertes financière (mi-temps et autres).
- Si vous n’êtes plus capable d’exercer, l’entreprise et la médecine du travail pourront vous proposer un autre poste dans la même société, et d’autres solutions selon les profils.
Les démarches pour obtenir une pension d’invalidité ou des aménagements de postes peuvent être longue après un diagnostic médical, c’est donc important de prendre l’initiative de bien communiquer sur l’affection neurologique, et de prendre des rendez-vous médicaux le plus tôt possible.
Avec un diagnostic, vous avez également accès à des médicaments plus puissant, ainsi que des traitements de fonds à base de triptans et bêta-bloquants pour les migraines chroniques. Certains patients se font diagnostiquer, puis reprennent le travail lorsqu’ils ont une diminution de la fréquence d’apparition des migraines grâce à un traitement adapté.
La médecine du travail pourra demander des rendez-vous réguliers pour suivre votre état de santé. Le suivi par un médecin généraliste et/ou un neurologue est par ailleurs conseillé, même à titre personnel.
Comment justifier une absence au travail pour migraine ?
Lorsqu’une migraine avec incapacité de travail est subie par l’employé, celui-ci ne peut plus travailler, il est donc dans l’obligation de quitter son poste, ou de ne pas venir pendant un à deux jours. Les céphalées représentent un motif bien accepté des patrons, mais pour prouver votre bonne foi, il faudra présenter un arrêt de travail ou un certificat médical.
La bonne communication avec la hiérarchie permet davantage de compréhension. Si votre entreprise à du mal à accepter vos absences malgré-tout, vous pouvez proposer de rattraper les heures perdues. Si vos migraines sont trop fréquentes, il faudra se tourner vers une RQTH (Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) comme vu dans la section précédente.
Comment la vie professionnelle est-elle impactée par la migraine ?
Une carrière peut être impactée par des migraines et les patients doivent l’affronter, car les crises ne disparaissent pas soudainement. Ces crises sont handicapantes.
Le plus important, c’est de communiquer sur son état de santé, puis de prendre des dispositions rapidement pour poser un diagnostic. Une fois le processus enclenché, la médecine du travail vous guidera.
Au-delà de ces aspects, le repos est aussi important. Essayez de bien dormir, d’avoir une alimentation saine, et hydratez-vous. Ces notions vous aideront à diminuer l’impact des migraines sur la vie professionnelle.
Il faut également prendre des dispositions pour éviter les facteurs déclencheurs. Chaque patient à des facteurs déclencheurs différents. Il y a par ailleurs des outils qui sont devenus essentiels pour travailler avec des migraines, comme ces lunettes spécialisées.
