Céphalée primaire : tout savoir pour bien guérir

La céphalée primaire

La céphalée primaire est une céphalée, donc des maux de tête, qui n’ont pas de rapports avec d’autres pathologies ou traumatisme. La céphalée primaire est donc une pathologie à part entière ! Ces céphalées touches 12% de la populations adultes, et 7% (en moyenne) des enfants. Donc 7.5 millions de personnes sont concernés en France.

Une céphalées primaire est une céphalées qui est causé par une affection neurologique, sans lien avec une pathologie sous-jacente, contrairement au céphalées secondaires qui sont induite par une autre affection, ces maux de tête sont alors des conséquences du trouble original. 

La plupart des céphalées primaires sont bénignes, elles peuvent être liées à l’effort, à une fatigues, une sensibilité à la lumière, au stress, et bien d’autres choses. L’hygiène de vie et l’écoute de son corps est indispensable pour éviter la céphalée primaire.

Les types de céphalée primaire

Il y a plusieurs types de céphalée primaire :

  • La migraine : Elle regroupe beaucoup de symptomes, mais ce sont des crises épisodiques, avec une douleurs progressive. Dans certains cas, il peut y avoir des nausées ou des sensibilités à la lumière (photophobie) et a l’environnement sonore (phonophobie). La migraine est souvent située sur un seul coté de la tête, et dans une extrémité. La migraine dure entre 4 heures, et 3 jours. Selon les traitements prise en charge et les traitements associés. Dans la migraine, l’effort peut aussi augmenter la douleur perçue. En effet, c’est véritablement une dilatation des vaisseaux sanguins dans le crane, ces vaisseau sont plus larges et s’appuie sur la boite crânienne, Heureusement, ce n’est pas dangereux dans 95% des cas.
  • Les céphalée de tension : Contrairement à la migraine, les céphalées de tension touchent les deux coté du crâne, on dit que la douleur est en « casque ». Et, la douleur ne s’accentue pas avec l’effort physique. Ce sont les seuls symptômes ! Ces céphalées de tension peuvent être épisodiques, mais parfois aussi chronique. Elles surviennent avec le stress et la tension psychique, mais aussi avec une tension sanguine anormale. Les muscles péri-craniens peuvent aussi être associés à ces douleurs. Les crises peuvent durer entre 30 minutes, et jusqu’a 7 jours.
  • Céphalée mixte : Certains patients présentent tous ces symptômes, avec un caractère pulsatoire, et des maux des deux cotés de la tête, on parle alors de migraines mixtes.

On peut faire la différente entre migraine et céphalée de tension, la migraine a un caractère pulsatoire, c’est pour cela que les sujets disent qu’ils ressentent le sang des veines du cerveau appuyé sur la boite crânienne, les migraines s’accompagnent également de nausée et les douleurs sont sur les extrémité avant du crâne. Tandis que les céphalées de tensions n’ont pas forcément de caractère pulsatoire, ils ne sont pas non plus situés sur les extrémités du crâne (hémicrânie).

Ces céphalées primaires peuvent devenir chroniques avec l’influence des médicaments (anti-migraine, antalgique ) s’ils sont pris trop souvent. Cependant, il y a aussi des facteurs aggravants, comme le stress, la dépression, l’anxiété.

Guérir les céphalées primaires

Les différents types de céphalées primaires sont dus à la dilatation des vaisseaux sanguins dans la tête, c’est ce qui provoque les douleurs, ces différents types de migraines se traitent de la même façon, en tout cas avec l’auto-medication. Un professionnel de santé pourra choisir d’adapter le traitements selon les causes (psychologie, stress, tension,…).

Le traitement de la céphalée primaire a pour objectif de diminuer les symptômes des crises, pour atténuer la douleur et améliorer la qualité de vie du patient. En revanche, il n’y a pas encore de méthode pour arrêter les crises à venir (mis à part l’anticipation, la vie sans stress et a l’abri de la lumière/du bruit).

Avant de prendre des médicaments, et si les crises surviennent ponctuellement, il faudra préférer le repos, une bonne nuit de sommeil, ou même une sieste peut considérablement aider à la diminution des symptômes. Se relaxer dans un endroit sombre aide aussi pour les sujets qui présentent une photophobie lors de crises. L’hydratation est aussi très importante, la majorité des patients ne sont pas assez hydratés lorsqu’ils sont en crise de céphalée primaire. Le rafraichissement du corps est aussi un avantage pour diminuer les symptômes, rafraichissez-vous à l’aide d’une douche, ou d’un linge froid.

Si cela ne suffit pas, il faudra faire de la médication.

  • Les personnes font de l’auto-médication et se traitent à domicile. Dans ce cas, les antalgiques sont de bons moyens. Le paracétamol ou l’ibuprofène peuvent arrêter les crises, si cela est pris a temps. (N’attendez pas d’être K.O pour prendre un médicament). Certaines personnes auront plus d’effet avec le paracétamol, et d’autres avec l’ibuprofène : Ça dépend des patient !
  • Il y a des cas où l’auto-médication ne suffit plus, les crises sont trop fortes ou trop fréquente, il faut alors consulter un médecin ou un spécialiste, qui pourra vous procurer un traitement plus efficace, selon vos symptômes. Les professionnels font des diagnostics plus aboutis et ils demandent des examens complémentaires. Ils vous aideront cependant avec un traitement plus adapté comme les Acétylsalicylates, ou les métoclopapramides . Pour les sujets les plus sensibles, un traitement de fond sera nécéssaire, et une prise en charge médicale pour un suivi adapté. Dans tous les cas, les traitements sont médicamenteux.

Ces maux de tête peuvent être soulagés rapidement avec du repos et une prise en charge adaptée si besoin, par un professionnel de santé.

Pour conclure, la céphalée primaire est bénigne dans la plupart des cas, il existe des céphalées de tension, ainsi que des migraines, qui sont différents, mais qui sont tout à fait en mesure d’être traité correctement.

Il existe aussi des outils très utiles pour diminuer les symptômes des céphalées primaires. Comme des masques refroidissant à base de gel, que l’on peut positionner sur sa tête, cela réduit considérablement les symptômes.

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