La névralgie d’Arnold est une affection neurologique qui provoque une inflammation d’un nerf crânien. Il s’agit souvent du nerf d’Arnold, ou du grand occipital. Cette névralgie d’Arnold est douloureuse et il faut soulager ou décoincer le nerf. Comment décoincer le nerf d’Arnold ? Faut-il prendre rendez-vous avec un spécialiste ?
Comment décoincer le nerf d’Arnold ?
Pour décoincer le nerf d’Arnold, il y a plusieurs exercices à mettre en pratique aussitôt que possible, dès que la douleur dans le nerf se fait ressentir.
Exercice 1 : Faire des petites pressions de 15 secondes sur la zone douloureuse (point d’accupréssion), et ne pas oublier de respirer profondément. Après 4 ou 5 pressions, vous pourrez descendre dans les vertèbres supérieures puis répéter ces points de pression. Faites cela 3 à 4 fois par jour.
Exercice 2 : Il s’agit d’un étirement des muscles liés au nerf d’Arnold. Repliez votre tête jusqu’à ce que votre menton touche votre cou. Restez dans cette position 15 secondes, puis faites le mouvement inverse doucement.
Exercice 3 : Tous les étirements qui concernent les cervicales et les épaules sont à même de décoincer le nerf d’Arnold. Faites le plus d’étirements possible, mais attention à ne pas faire les étirements qui provoquent une trop grande douleur.
Notez que si vous ressentez une douleur trop importante, et que celle-ci ne disparait pas. Il sera préférable de consulter un professionnel de santé (Kinésithérapeute, médecin généraliste)
Quels sont les symptômes du nerf d’Arnold ?
Un nerf d’Arnold « coincé » fait mal et provoque des céphalées (mot de tête lancinants), mais pas que ! Il y a aussi des sensation de brulure sur les cervicales, des fourmillement et des picotements. Une sensibilité accrue au toucher. Des douleurs derrière les yeux, ou près du cuir chevelu peut aussi se faire sentir.
Les douleurs dans les nerfs peuvent vite se propager a d’autres parties de votre corps relié par ce nerf. On dit alors que la douleur est irradiante. Dans le cas de la névralgie d’Arnold : Le nerf peut irradier la nuque, mais aussi les épaules, les bras et les mains (selon l’endroit où se situe la névralgie).
Comment soulager le nerf d’Arnold ?
Il y a des techniques pour éviter la névralgie d’Arnold. Regardons cela de plus près. Notons que les points suivants sont aussi essentiels pour soulager le nerf lors d’une névralgie avancée.
- La bonne posture : Pour éviter la névralgie d’Arnold, il faut quotidiennement se maintenir dans une bonne posture et avec une colonne vertébrale bien droite.
- L’arthrose : L’Arthrose accélère la névralgie d’Arnold, il faut donc soigner (ou du moins diminuer) cette pathologie pour diminuer les douleurs du nerf d’Arnold.
- Hernies discales cervicales : Ces hernies discales typiques peuvent être à l’origine d’un blocage sur le nerf d’Arnold. Dans ce cas, veuillez consulter un médecin.
- Les Tensions musculaires : Les tensions musculaires sont évitables. Il faut réduire ou éliminer le stress, les surcharges de travail, ainsi que les facteurs déclencheurs de stress. Il existe aussi des médicaments pour réduire le stress. Ces tensions musculaires peuvent aussi disparaitre avec un bon massage (Pratiqué par un professionnel de préférence ).
La chiropraxie est une bonne méthode pour diagnostiquer ou décoincer le nerf d’Arnold. Les kinésithérapeutes peuvent aussi aider à réduire la douleur, puis vous apprendre à vivre en évitant de nouvelles récidives.
Du côté des médicaments, Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ( ex: ibuprofène) peuvent faire effet, car il s’agit d’une inflammation. Les antalgique de niveau I peuvent aussi faire l’affaire (ex : Paracétamol). Si vous constatez que les médicaments ne font plus d’effet, il faudra la aussi consulter votre professionnel de santé. Il y a de grandes probabilités pour que la pathologie ne soit pas alarmante, mais il est préférable de parler de vos symptômes à des personnes qualifié pour être vite pris en charge.
Les causes de la névralgie d’Arnold
Cette névralgie est multifactorielle…
- Contraction musculaire et tendinite au niveau du cou, ou des muscles inférieurs de la tête. Il s’agit parfois du grand oblique.
- Le stress : C’est un facteur qui provoque des tensions au niveau du cou. Cela contribue à accentuer une potentielle inflammation
- Une syringomyélie : C’est une pathologie spécifique de la moelle-épinière.
- Un traumatisme crânien, ou un coup du lapin.
- De l’arthrose des vertèbres supérieures.
- Autre pathologie liée aux cervicales.